La date du 24 janvier 2019 restera gravée à jamais dans l’histoire moderne de la République Démocratique du Congo au même titre que celle de son accession à la souveraineté nationale et internationale en 1960.

Contre toute prédiction apocalyptique qu’inspirait l’issue des élections de décembre 2018, l’alternance politique tant espérée s’est, enfin, concrétisée de manière pacifique. 

 

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a prêté serment devant les juges de la Cour constitutionnelle, en présence d’une foule venue assister à cet événement de haute protée historique. Dans son discours d’investiture, le nouveau Chef de l’État a fait savoir à l’opinion tant nationale qu’internationale que la victoire que célèbre le peuple congolais, n’est pas celle d’un camp contre un autre, mais celle de tous les congolais. 

 

Après avoir brossé l’essentiel de ses actions pour les cinq prochaines années, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a exhorté le peuple congolais à privilégier la paix et à bannir le tribalisme, le régionalisme et l’exclusion. Il s’est engagé à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens et à promouvoir un État de droit où tous seront égaux devant la loi.

 

Le nouveau Chef de l’État a déclaré être le "Président de tous les congolais". 

 

Après 59 ans d’indépendance, le pays n’a jamais connu une passation pacifique du pouvoir entre un Président de la République sortant et un Président entrant.

Pour rappel, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été élu la base d’un ambitieux programme qu’il partage d'un  commun accord avec le Front Commun pour le Congo (FCC) dans le cadre d'une coalition gouvernementale, CACH/FCC.